Confiner, déconfiner, reconfiner… (dé)confiture

C’est bien malgré nous que nous nous sommes retrouvé.e.s les deux pieds englués dans une sorte de marmelade.  Marmelade qui nous a fait rester dans nos pénates.

Et nous qui ne pouvons plus nous évader que via nos écrans… 

Parlons-en de nos écrans… A toute heure du jour, nous n’entendons plus parler que d’un virus.

Et nous nous engluons encore un peu plus, tels ces fruits gorgés de sucre qui vont se fondre en marmelade.

Il n’y a d’ailleurs pas que les fruits qui sont remplis de sucre…  Qu’est-ce qu’on en a mangé en étant confiné.e.s !

Des fruits, du sucre… Ça me fait penser à une recette de marmelade aux agrumes…

Non pas que je nous prenne pour des agrumes. Quoi que, dans ce cas-ci, la ressemblance est assez frappante.

Pour notre recette, nous avons donc besoin d’agrumes.  Nous devons être lavés et brossés, dans le sens du poil, de préférence.

Telle une orange, on nous a pelé·e·s, pour ensuite être entièrement pressé·e·s. 

Et pour finir, même notre chair en a fait les frais.

Il faut ajouter de l’eau et du sucre, beaucoup de sucre, pour nous adoucir et enlever notre acidité.

On nous a fait frémir à feu très doux pendant quelques mois.

Pendant que nous frémissons, le couvercle ne peut pas être soulevé, il doit quasiment rester fermé hermétiquement.

Petit hic : nous ne pouvons pas mijoter ensemble, on risquerait de se contaminer.

Laissons-nous juste un peu d’espace pour prendre l’air…

Finalement, on nous mis en pot, pour n’en sortir qu’exceptionnellement.

Voilà…  Notre marmelade est prête, nous sommes prêt·e·s.  

On se conserve des années comme cela.  A l’abri des abeilles, des mouches, des bourdons… parce que finalement, le printemps arrive.

Et qui dit printemps, dit aussi moustiques !

Et telle une horde de moustiques masqués, nous avons été « touché·e·s » et beaucoup d’entre nous se feront piquer !

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