La médiation interculturelle, un outil pour favoriser le dialogue

Se parler et ne pas se comprendre, s’enfoncer dans un dialogue de sourds… Un problème que nous connaissons tous mais qui touche particulièrement les femmes et les hommes d’origine étrangère qui ne parlent pas ou pas encore suffisamment la langue de leur pays d’accueil. Ces conversations à sens unique peuvent perturber la mise en place des soins de santé pour ces personnes déjà fragilisées. Comment peuvent-elles décrire leurs symptômes ou leur mal-être si le dialogue avec le personnel soignant est parasité par une incompréhension mutuelle ? Nous sommes partis à la rencontre des médiatrices interculturelles de l’association néerlandophone Le Foyer à Molenbeek, qui jour après jour, travaillent pour fluidifier la communication entre les demandeurs d’aide et les services médicaux.

Définition de la médiation sociale et interculturelle

En 2000, le conseil des ministres européen a reconnu officiellement la médiation sociale et propose le texte suivant : « La médiation sociale est définie comme un processus de création et de réparation du lien social et de règlement des conflits de la vie quotidienne, dans lequel un tiers impartial et indépendant tente, à travers l’organisation d’échanges entre les personnes ou les institutions, de les aider à améliorer une relation ou de régler un conflit qui les oppose»
En Belgique, le Service public fédéral de santé publique a mis en place une offre de médiation interculturelle dans les soins de santé et en dit ceci :
Nous définissons la médiation interculturelle comme un ensemble d’activités qui ont pour but de supprimer au maximum les conséquences de la barrière de la langue, les différences socio-culturelles et les tensions entre les groupes ethniques dans les soins de santé.

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